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Photo du rédacteurAdelis Alvarez

Les 5 choses les plus importantes à savoir sur la mobilité à Porto Rico



Nous nous demandons tous ce que c'est que de vivre dans « La isla del Encanto » et si elle est à la hauteur de son nom. Voici le témoignage de Chloé Cheyenne Bernard, ancienne élève du Master ALPI, qui nous raconte son échange universitaire à San Juan, Porto Rico à la fin d’année du M2.


Le parcours de Chloé

J’ai réalisé mon deuxième semestre de M2 à la IUPI – Facultad de Administración de Empresas y  Facultad de Comunicación de la Universidad de Puerto Rico, Campus de la ville de San Juan, Puerto Rico (EUA) du 20 janvier 2015 au 30 mai 2015. Pour réaliser un stage à Puerto Rico, il faut un autre type de visa que celui d’étudiant qui nous a été délivré. Cela a un coût à prendre en considération. Pour des raisons personnelles, je voulais absolument effectuer mon stage en Argentine. Mais je suis littéralement tombée amoureuse de Puerto Rico, de ses habitants, de sa joie, de ses paysages et de ses plages, de sa nature, de sa nourriture, de ses soirées, des cours, bref de la vie là-bas. J’ai ressenti un grand manque et je me suis dite qu’en dépit de mes projets j’allais tout de même candidater à deux ou trois endroits à Puerto Rico au cas où le manque se fasse trop ressentir. En deux semaines et après deux entretiens, j’avais décroché un joli stage à Puerto Rico en tant que chargée de marketing, mais j’y ai renoncé ayant également été acceptée en stage à l’Ambassade de France en Argentine.” 


Les conceptions avant et après le déménagement à Porto Rico

Naturellement, avant de partir, on aura quelques idées préconçues sur le pays. Chloé avait elle aussi des idées préconçues sur Porto Rico avant son voyage, même si ce n'était pas son premier voyage en Amérique Latine. ““J’étais déjà partie effectuer mon année de L2 à Montevideo en Uruguay où ça s’était très bien passé. Et j’ai par ailleurs eu la chance de beaucoup voyager seule dès mon plus jeune âge. J’avais donc peu d’inquiétude sur le fait de partir étudier quelques mois dans un autre pays, mais j’avais quelques idées reçues dans ma tête avant de partir.” Voyons le contraste entre ce qu'elle pensait de l'île avant de quitter la France et l'idée qu'elle s'en fait après y avoir vécu. 


  1. La nourriture

Il est évident que chaque pays a ses propres coutumes alimentaires, et Chloé en était bien consciente. Mais ce qui la préoccupe le plus, c'est la malbouffe. Elle avait entendu dire que les portoricains mangeaient très mal, type fast-food américain. Après, elle a découvert que si la malbouffe existe, il y a aussi d'autres plats excellents à déguster. “La malbouffe… que dire c’est comme partout vous avez l’option de manger très sain ou de manger de la pizza, des frites, etc., côté prix, cela revient à peu près au même. On est vite tenté car les Portoricains sont de très bons vivants qui adorent cuisiner, manger même en cours, sortir etc. … j’ai pris 10 kilos en 5 mois non pas à cause de la malbouffe mais tout simplement parce que j’en ai profité au maximum (c’est le cas de le dire) et mon côté gourmande est ressortie car il faut l’avouer la gastronomie portoricaine est succulente (arroz con habichuelas, mofongo, amarillos fritos…).”


  1. Les cours

Comme tout autre étudiant étranger, Chloé était préoccupée par ses cours et leur niveau de difficulté. Elle avait peur que les examens en anglais soient trop compliqués à cause de l’image des universités américaines qui coûtent chères donc forcément sont très exigeantes. Elle a peur de ne pas avoir le temps de profiter de Puerto Rico comme elle voulais à cause des études. Par la suite, toutes ses craintes se sont dissipées lorsqu'elle a commencé à suivre des cours.


“Côté examens, les cours sont vraiment de qualité et les étudiants sont motivés et participatifs. Mais ce n’est pas plus compliqué que ce à quoi nous avons l’habitude en ALPI et le fait de pouvoir choisir ses horaires de cours permet de s’organiser pour avoir tout le temps de profiter au maximum de celle qui porte bien son surnom : La Isla del Encanto ! De fait, j’avais 20 heures de cours par semaine, je donnais en tant que professeur 20 heures par semaine en plus et je suis partie en excursion tous les week-end, jeudi soir en soirée et sorties entre amis pour le déjeuner, le dîner ou quatre heures régulières. Par contre, vous devez garder à l'esprit que les livres de cours sont très chers, il y a beaucoup de travail personnel et de devoirs.


À quoi ressemble une journée de cours typique ? 

Étant donné qu'à l'Université de Porto Rico, les étudiants, y compris ceux qui participent à des échanges avec l'étranger, ont la possibilité de choisir leurs cours et leur emploi du temps, nous avons voulu savoir à quoi ressemble une journée d'école typique pour Chloé. Voici la réponse: “Les journées ne se ressemblaient jamais… j’avais choisi de commencer tôt mes cours pour pouvoir travailler l’après-midi, soit à 6h45. Chacun de mes cours ont duré deux heures. Les professeurs sont ouverts, mènent beaucoup de débats très intéressants et les étudiants sont studieux, sérieux, respectueux et participent beaucoup en cours. Même si cela n’empêche pas une certaine convivialité (étudiants qui viennent en pyjama, mangent, etc.) Les heures de cours passent très vite.” 


  1. Le climat 

Il suffit de dire que l'île ensoleillée de Porto Rico ne ressemble pas du tout à la Bretagne. Comme il s'agit d'une île tropicale, le climat a tendance à être très chaud et humide, avec des températures moyennes de 22°C à 32°C tout au long de l'année. L'une préoccupations de Chloé était le soleil trop fort. Puisqu'elle a déclaré qu’elle n’a pas ce que l’on peut appeler un “phototype favorable” pour le soleil. Cependant en ce qui concerne le soleil, elle a constaté: “il est bien présent mais rien de désagréable en cette période. J’avais une bonne crème indice 50 qui m’a évité tous les coups de soleil que se sont pris les autres étudiants en échange. En fait, il n’y a pas eu un jour de mon séjour sans soleil ce qui donne une impression d’être toujours en vacances malgré les cours et ça joue beaucoup sur la bonne humeur. En fin: difficile d’être grincheux à Puerto Rico.”


4. La santé et la sécurité

Les choses que Chloé redoutait le plus avant de partir n’étaient que futiles telles que les maladies qui pouvaient m’être apportées par les moustiques comme le chikungunya ou la dengue. En raison de la chaleur et de la température qui règnent sur l'île, les moustiques y sont nombreux tout au long de l'année, certains d'entre eux étant des portes d'entrée pour ces types de maladies. “Alors en ce qui concerne les moustiques, je peux vous certifier aujourd’hui que les moustiques portoricains m’adorent. Je dirais que 5 piqûres par semaine est une bonne moyenne. D’ailleurs il faut vous trouver quelqu’un comme moi c’est le meilleur remède anti-moustique. Et malgré toutes ces piqûres je n’ai rien eu ! Et je ne connais aucun étudiant en échange qui ait eu quelques problèmes. Par contre, mes amis portoricains m’ont confirmé que la plupart d’entre eux avaient déjà eu une maladie en raison des moustiques mais bon, 5 mois de séjour contre 20 ans ce n’est pas le même risque.”


En outre, Chloé était naturellement préoccupée par la sécurité du pays. Elle se demandait si elle se sentirait en sécurité pour sortir le soir et si elle pourrait profiter pleinement de son séjour sur l'île. “J’avais également un peu peur de l'insécurité et des drogues. De ce qu’on avait pu me raconter et les portoricains vous racontent des histoires peu rassurantes… mais je n’ai eu aucun souci je suis souvent sortie faire des courses seules en pleine nuit je ne me suis jamais sentie en danger fort heureusement et pourtant mes caractéristiques physiques me trahissaient toujours, j’étais de suite « la gringa ».


5. Le coût de la vie

En tant qu'étudiante, l'une des principales préoccupations de Chloé était le coût de la vie élevé à Porto Rico, par rapport à sa bourse d'études. Ses inquiétudes sont tout à fait justifiées, d'autant plus que Porto Rico a des liens avec les États-Unis, un pays notoirement connu pour être cher. “Sinon la vie est sûrement un peu plus chère qu’en France mais cela reste tout à fait convenable et le logement est à prix imbattable sur le campus. C’est un gros plus qui vous est proposé par l’Université de Puerto Rico contrairement à d’autres pays proposés en échange. Vous partez avec la tranquillité d’avoir un bon logement bien situé et surveillé pas cher


Je ne sais plus exactement comment est le coût de la vie à San Juan , mais je dirais que je dépensais aux alentours de 500/600 euros par mois tout compris loyer, nourriture, sorties, vêtements, extra – aucun sacrifice de fait ! L’Université de Puerto Rico propose aux étudiants en échange des chambres dans des résidences universitaires. Elles sont vraiment top et situées à 20 m de la Fac, dans la rue où sont tous les restaurants, supermarchés, où l’on sort le jeudi soir. C’est l’occasion idéale pour se faire des amis et elles sont protégées. Elles ont en plus des espaces extérieurs. Salle de bain, frigo privé dans l’appartement en colocation.”


Dernières réflexions

À la fin de son voyage, à sa grande surprise, Chloé a eu des chocs culturels positifs sur l'île.“Le trop plein d’amour et la joie de vivre ininterrompue des Portoricains. Vous faire enlacer très fort par des gens que vous ne connaissez que depuis 1 heure…. Je crois qu’il y a pire choc, n’est-ce pas?  Mais… Je n’ai eu que d’agréables surprises! Tout m’a surprise, émerveillée sincèrement mais je crois que le plus fut la générosité, l’amitié et la gentillesse des Portoricains qui est réellement sincère, immense et dépourvue d’intérêt. J’ai relativement beaucoup voyagé et je n’ai jamais rencontré autant de personnes avec un si grand cœur.”


En plus, l'île lui a donné envie de revenir pour l'explorer davantage. “Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’y retourner depuis. Mais j’espère avoir l’occasion très vite. J’avais hâte de découvrir cette île qui me faisait joliment rêver. Aujourd’hui, je peux dire que ce n’est pas une douce illusion, cette île est un VRAI rêve, un petit coin de paradis sur terre. La Isla del Encanto « me encanta » !”


Vous voulez en savoir plus ?

Vous souhaitez en savoir plus sur les mobilités du Master LEA ALPI Commerce International ? Vous pouvez consulter l'expérience d'autres anciens étudiants sur le Master et leur mobilité sur notre page. En outre, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de vous aider ! 


Blog écrit originalement par Chloé Cheyenne Bernard

Éditée par Adelis L. Álvarez le 21 octobre 2024

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